Tenir bon, avoir du sang froid, et garder le cap du redressement
en toute transparence au service de l'intérêt général. Voici les objectifs, qu'avec vous, nous mettrons en oeuvre si vos suffrages se portent massivement sur notre liste dès le 23 mars 2014.

Retrait de ma délégation de délégué communautaire

Retrait de ma délégation de délégué communautaire:

Extraits de "l'Abeille de la Ternoise" du 12 septembre 2013:
Une trentaine de « spectateurs » en mairie. Des applaudissements en fin de discours. Un vote. Une porte qui claque. Vendredi soir, le maire de Pernes a proposé en conseil municipal de retirer sa délégation communautaire à Daniel Petit. Retour sur une soirée digne d’un show télévisé.Les élus pernois ont vécu une séance du conseil municipal qui fera date, sans nul doute. Et qui pourrait avoir bien des conséquences, à six mois des élections municipales. On ne s’est pas ennuyés pendant l’heure et demie qu’a duré la réunion. Daniel Petit a perdu sa délégation communautaire, un conseiller a quitté la salle avant la levée de la séance et Jean-Marie Olivier a annoncé sa future démission de son poste de délégué à la com de com. Rien que cela !
Un autre conseiller, Dominique Boutry s’emporta, se faisant l’avocat de Daniel Petit, qui avait pour lui le public. «Nous sommes à six mois des élections et on tire à boulets rouges sur Daniel, j’ai l’impression d’être dans une cour d’école." Ce même élu allait être l’auteur de ce que l’on peut appeler un coup d’éclat à l’annonce des résultats : "à six mois des élections, on vire Daniel, alors au revoir». Il se leva et quitta la salle. La séance allait se terminer à quatorze. Dans la foulée, le maire annonçait sa future démission de son poste de délégué du Pernois.
Vous avez aimé les deux premiers actes, vous apprécierez sans doute l’acte 3...!



Ma réponse au conseil municipal de la proposition de retrait de ma fonction de délégué communautaire


"Tout d'abord, je conteste l'argumentation de M. Olivier, qui n'est basée que sur des arguties et ne repose sur rien de tangible par rapport aux faits qu'il me reproche. 


Je considère ne pas avoir perturbé par mon attitude l'administration de la commune ni les services administratifs. Je réfute donc les motifs invoqués et je vous informe que j'exercerai un recours auprès de Monsieur le préfet.

Cette affaire fait suite à un mail que j'ai adressé aux membres du conseil municipal. J'ai voulu expliquer aux conseillers les raisons de ma contestation. Cet écrit n'était pas public, pour moi il devait permettre d'établir un dialogue afin que le maire revienne sur ses positions ou qu'il nous explique les raisons de son refus de ne pas mettre les locaux habituels à la disposition de la communauté de communes pour organiser les centres aérés.

Oui, j'étais indigné par cette décision et encore maintenant je ne comprends pas les motivations qui ont simplement eu pour conséquence de priver des enfants de Pernes et de la communauté de communes de vacances. 

Je suis honnête dans mes convictions et le conseiller municipal que je suis ne pouvait pas rester passif devant cet état de fait car il faut que vous sachiez que sur les 300 jeunes qui ont fréquenté nos séjours cet été un tiers est un habitant de la commune de Pernes.

Toujours est-il que Monsieur Olivier est resté inflexible et c'est le lundi 24 juin que j'ai eu confirmation que les salles n'étaient pas attribuées en appelant Monsieur Torchy à la Mairie.

Ce projet devait mijoter depuis quelque temps puisque en mai le responsable du service jeunesse avait déjà reçu un message de Monsieur Torchy sur son téléphone portable personnel lui signalant que la réunion de préparation prévue était reportée à une date ultérieure...

Dans ce contexte, quand l'organisation est déjà ficelée, que faire sinon informer les familles et leur indiquer les nouvelles modalités de prise en charge de leurs enfants ?

Une réunion d'information a donc été organisée ; chaque année une réunion de ce type se produit, elle concerne les familles et jamais le maire n'y est convié mais chaque personne peut venir si elle le souhaite. J'ai pu rassurer les familles des enfants que tout serait mis en œuvre pour palier à ce problème. J'ai pu notamment affréter des bus pour transporter les enfants de Pernes afin qu'ils ne soient pas lésés dans cette opération. Avec le personnel de service supplémentaire la dépense s'est élevée à 5000€.

Vous justifiez votre refus de mettre les salles à disposition du centre aéré en raison des travaux prévus dans les écoles. Avec un peu de concertation ils auraient pu s'échelonner dans le courant de l'année lors des petites vacances. Mais au local de foot jusqu'au 20 août nous n'avons rien vu, aucun travaux ! On peut si vous le voulez aller constater sur place ! 

Or c'est dans ce domaine que nous portons particulièrement nos efforts depuis plusieurs années. 32 adolescents étaient inscrits. Nous mettons en place une pédagogie participative avec eux, ils deviennent acteurs de leurs vacances, et petit à petit notre projet porte ses fruits, nous faisons en sorte de former des ados responsables, respectueux, solidaires. Là j'ai été dans l'impossibilité de trouver un autre lieu d'accueil agréé par la jeunesse et sports en aussi peu de temps ce qui m'a contraint à annuler le séjour.

C'est mon grand regret, il justifie à lui seul mon indignation.

Oui, cette décision a été prise par le bureau municipal, le maire et ses adjoints devaient bien se rendre compte qu'elle aurait des répercussions sur le conseil municipal. 

Vos prises de position tardives concernant le prêt de salles communales n'est pas nouveau. Lors de la semaine culturelle vous m'avez aussi informé à la dernière minute de votre refus de mettre à disposition la salle des fêtes pour l'organisation d'un concert rock. 

Ce que je reproche à vos décisions c'est qu'elles fassent preuve d'un parti pris évident.

Démocratie veut dire gouvernement par la discussion, or vous décidez seul en fonctions de critères variables : vous refusez la salle des fêtes à l'école intercommunale de danse pour son gala de fin d'année et vous autorisez l'association Attitude danse (à qui je n'ai rien à reprocher) de se produire trois soirs de suite. Pourquoi cette discrimination qui à chaque fois pénalise aussi des habitants de notre commune? Je vous rappelle que l'école de danse comptait cette année 54 élèves dont un grand nombre de jeunes de Pernes. Les cours de zumba regroupaient 120 personnes. 
Vous citez les propos de Mme Barel et de M. Rzepa sur le site de la ville de Pernes. Je me demande ce que vient faire cette affaire dans le problème qui nous intéresse? Quand sur un site internet on laisse les gens s'exprimer il faut savoir accepter les déclarations même quand elles ne conviennent pas ! 
Votre façon de procéder et vos agissements contredisent tous mes principes de vie dont la base est la démocratie. Je crois en une démocratie où chacun peut être entendu et peut participer sans crainte de représailles à la vie de la cité. Vous pénalisez des jeunes de Pernes et du Pernois à cause de rivalités qui ne les concernent pas. 
J'ai la conviction que mon action au sein de la communauté a eu des répercussions positives sur notre commune par le biais des manifestations culturelles qui s'y déroulent périodiquement, du travail réalisé dans les écoles de musique, de danse, d'escalade, de football, des sorties pédestres organisées sur notre territoire.
Vous notez aussi que je n'ai pas assisté à deux réunions au cours desquelles vous avez évoqué les travaux dans les écoles :

  • le 9 mars, lors d'une réunion informelle . Ce n'est pas au cours de réunions informelles que doivent se prendre des décisions officielles. Ce samedi matin, je n'étais pas disponible. J'avais à préparer des examens médicaux. 
  • le 4 avril : n'ayant pas encore le don d'ubiquité j'ai assisté à l'assemblée communautaire dont vous connaissiez la date depuis le mois de février. A l'ordre du jour que j'ai sous la main il n'est fait nullement mention d'une question portant sur les travaux à l'école et au local de foot. Enfin, vous semblez choqué quand j'affirme être consterné par votre éditorial dans le journal municipal. Je vous accorde bien volontiers le droit « d'assumer totalement le divorce entre Pernes et la communauté de communes » mais je réfute vos propos quand vous dîtes « être soutenu par l'ensemble des élus pernois » Jamais nous n'avons débattu de cette question, et vous ne pouvez pas nous faire faire des économies de pensées. 
 Aujourd'hui alors que je fais entendre une voix discordante vous me pénalisez ; c'est incompréhensible, injuste et surtout contraire aux intérêts d'une partie des habitants de notre commune. Sachez que je ne regrette rien, que moi aussi j'assume mes propos et que dans cette affaire je n'ai fais que jouer mon rôle de conseiller municipal soucieux des intérêts des habitants de Pernes ainsi que des 18 communes de la communauté".

Dans la plupart des pays, les citoyens possèdent la liberté de parole. Mais dans une démocratie, ils possèdent encore la liberté d'avoir parlé .

Requête auprès du tribunal administratif de Lille:
Suite à ma requête auprès du tribunal administratif de Lille, celui-ci a décidé d'annuler le 6 septembre l'élection de Monsieur Torchy en tant que délégué communautaire. L'objectif du maire sortant étant simplement de me mettre sur la touche organisera-t-il une nouvelle élection? Je vous rappelle que conformément à mes déclarations le droit s'est révélé être de mon côté.